De nombreux salariés souhaitent quitter le modèle “classique” d’employé en entreprise pour se mettre à leur compte. Cependant, cela nécessite de suivre plusieurs grandes étapes afin de maximiser ses chances de réussir en autoentreprise. Nous vous proposons ici quelques conseils pour bien vous lancer, et savoir comment procéder !
Créer sa microentreprise : l’administratif
Ouvrir une entreprise nécessite de réaliser plusieurs formalités en la matière, auprès de différents organismes. Heureusement, il est possible de créer une entreprise en ligne en confiant la majeure partie de ces tâches à des sociétés spécialistes en la matière. De quoi vous faire gagner un temps précieux et écarter le risque d’erreurs au moment de créer votre microentreprise !
Cependant, si vous souhaitez effectuer ces démarches vous-même sans passer par un tiers, cela est tout à fait possible également. Attention cependant : certaines activités ne sont pas éligibles au statut d’indépendant. C’est par exemple le cas de certains métiers dans l’agriculture, dans l’immobilier ou dans le domaine artistique.
Dans tous les cas, avant de franchir le cap du salariat vers l’autoentreprise, commencez par vous renseigner sur les formalités à effectuer afin de décider si vous préférez les confier à un tiers ou les effectuer vous-même. Bien connaître les formalités, c’est aussi bien connaître les délais pour pouvoir commencer votre activité !
Renseignez-vous aussi sur l’ACRE et les démarches à réaliser pour en bénéficier. Cette aide vous permet en effet de disposer d’une exonération de vos charges sociales durant vos 9 premiers mois d’activité.
Activité et clientèle
L’une des plus grosses difficultés en tant qu’autoentreprise est d’acquérir ses premiers clients. Bien évidemment, avant d’envisager votre projet professionnel, il convient de vous demander vers quel cœur de métier vous souhaitez vous tourner ! Si vous comptez rester dans le même domaine que celui de votre emploi actuel, il sera plus facile de vous constituer une clientèle du fait de votre expérience. En revanche, si vous changez d’activité du tout au tout (ex : vous êtes développeur dans une entreprise et souhaitez vous lancer dans la menuiserie), la recherche de clients risque d’être plus délicate.
Parallèlement à cette réflexion, n’hésitez pas à analyser le marché actuel, ainsi que la zone géographique où vous comptez exercer, si celle-ci entre en ligne de compte dans votre activité. Connaître les bons outils de prospection et de réseautage sera également un précieux atout pour acquérir vos premiers clients, les fidéliser puis élargir votre portefeuille de clients.
Le départ en tant que salarié
Une fois la décision prise et les informations collectées, il est évidemment indispensable de faire part de votre projet à votre employeur. L’idéal, en tant que future microentreprise, sera pour vous de négocier une rupture conventionnelle. En plus de bénéficier d’indemnités de licenciement, vous ouvrirez vos droits chômages (ARE) vous permettant une sécurité financière pour vous lancer, ou lors de mois plus “creux”.
À noter que selon votre contrat de travail et selon votre future activité, vous pourrez concilier le statut de salarié avec celui de micro-entrepreneur. Une question à aborder directement avec votre employeur qui pourra accepter si votre activité n’est pas concurrente à la sienne et que vous ne l’exercez pas durant vos heures de travail en entreprise. Vous pourrez par exemple négocier un mi-temps pour quitter progressivement votre statut de salarié et commencer à lancer votre activité tout en disposant d’un revenu certes moindre, mais régulier.