En France comme partout ailleurs, le fonctionnement de toute entreprise est régi par le rôle joué par chacun des membres qui la compose. Si la distinction entre un cadre et un agent de travail est aisée, il en est autrement entre un cadre et un cadre supérieur. A cet effet, la haute juridiction a relevé quelques distinctions exposées dans cet article.
Hiérarchie de toute entreprise
La classification des membres d’une entreprise est faite compte tenu de l’activité professionnelle exercée par chacun d’entre eux. Cela justifie le suivi d’une formation les rendant suffisamment aptes à l’insertion au rang du personnel d’une entreprise. De plus, quelle que soit la nature de l’activité exercée, la majorité de ces employés sortent d’un centre de formation et parfois même d’une école dispensant un enseignement supérieur. Peu importe le statut qu’ils occupent, cadres ordinaires ou supérieurs ou encore agent de travail, ils ont chacun un rôle capital à jouer.
S’agissant des cadres, les hommes comme les femmes peuvent y figurer de même que les jeunes comme les séniors. Chacune de leurs activités professionnelles leur donne le droit de percevoir un salaire en conséquence.
Critères communs au statut de cadre et de cadre supérieur
Le cadre ordinaire comme supérieur supporte les charges professionnelles d’une entreprise. En effet, ils sont chargés de coordonner la mission ou le projet de l’entreprise de façon autonome. Les cadres impactent tant les décisions stratégiques de l’entreprise que le côté sociale de celle-ci. Compte tenu de leurs niveaux dans la hiérarchie, ils représentent au plan sociale, l’autorité établie sur les agents et ouvriers de la structure. Ils ont donc la charge des différentes ressources humaines de la société. Ils perçoivent ainsi une rémunération élevée à la leur.
Par ailleurs, le cadre doit avoir suivi une formation professionnelle dans une école spécialisée en management, d’où le rôle managérial qu’il joue. Aussi, le niveau de formation de ce dernier doit pouvoir lui permettre de participer à chaque projet de l’entreprise. Son insertion dans le monde professionnel lui permet ainsi de conduire convenablement l’entreprise dans l’exercice quotidien de son activité.
Éléments de dissemblance existant entre ces deux statuts
En France, la Cour de cassation a établi quatre conditions cumulatives permettant d’effectuer cette différenciation. Ainsi, le statut de cadre supérieur offre la liberté quant à l’organisation de l’emploi du temps et du travail. En effet, son évaluation ne tient pas compte de sa ponctualité à son poste de travail, mais de ses performances. La gestion de cet emploi du temps est en outre améliorée par un forfait journalier ou hebdomadaire. Ce forfait est régi et négocié conformément au Code du travail.
Au niveau de la hiérarchie, le statut de cadre supérieur permet d’être positionné en haut de l’échelle hiérarchique. Sa fonction ainsi que sa rémunération s’assimilent presque à celles du dirigeant. Il dispose ainsi d’un salaire plus élevé que le cadre ordinaire, peu importe que ce statut soit porté par des jeunes ou des seniors. Enfin, grâce à l’enseignement reçu, les cadres supérieurs sont capables de donner leurs avis sur la direction de l’entreprise.